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Photo du rédacteurLauriane Negron

Tout quitter pour s'installer au Maroc

Clara, 28 ans, est booking manager dans un surfcamp au Maroc. Il y a un an, elle a tout quitté pour s'installer à quelques kilomètres de l'océan. Lassée du rythme "métro/boulot/dodo", elle a laissé derrière elle sa vie parisienne, ses amis et tout ce qu'elle connaissait. Elle raconte.



Quand je rencontre Clara pour la première fois, c'est une jeune femme souriante et déterminée que je découvre. Passionnée par son métier, elle me raconte qu'elle a toujours aimé voyager et découvrir de nouvelles cultures. "J'ai été dans plein de pays différents étant plus jeune. J'ai toujours aimé ça. Mai en grandissant, avec le travail et mes 5 semaines de congés payés par an, ce n'était pas vraiment possible. Je ressentais l'envie de rencontrer du monde et de vivre au soleil !"


Comme pour beaucoup, le COVID a été un élément déclencheur. "Cette période m'a fait réfléchir. J'ai eu envie de découvrir de nouvelles choses. Je suis partie une semaine en vacances dans un surfcamp au Maroc qui s'appelle The Yogi Surfer et j'ai eu un gros coup de cœur. Je suis rentrée en France et j'ai posé ma démission. J'ai eu 3 mois de préavis, le temps de rendre mon appartement et de mettre toutes mes affaires dans un box. Je suis revenue ici, d'abord en vacances avec des copines. Et puis à la fin de cette semaine, ce même surfcamp m'a proposé un poste."



Si un tel changement de vie peut paraître difficile ou effrayant pour certaines personnes, Clara, elle, l'a plutôt bien vécu. "Je dois dire que ça a finalement été très facile. Je ne supportais plus la ville. J'avais cette envie de me reconnecter à l'océan. Le Maroc n'est qu'à 3 heures de Paris. Je savais que si ça ne se passait pas bien, je pourrais rentrer facilement. Dans ma tête, ce n'était pas une grande prise de risque. Alors j'ai pris une valise, je suis partie, et je ne suis jamais revenue..."



Pour elle, les journées au surfcamp se suivent et ne se ressemblent pas. "Je n'ai pas vraiment d'horaires. Je m'occupe du côté opérationnel de l'hôtel. Des bookings, de l'organisation des retraites, du staff ... Je travaille principalement sur mon ordinateur et au téléphone. J'organise mon temps comme je le souhaite. Je travaille, je surfe, je vais déjeuner avec mes copines, je profite de la plage, je travaille de nouveau et je fini ma journée par un petit verre en bord d'océan."


Alors quand je lui demande si elle regrette d'avoir tout quitté, sa réponse est sans équivoque. "Je n'ai aucun regret quant au fait d'être partie. Aujourd'hui je n'envisage pas de rentrer. C'est parfois difficile de vivre dans un petit village, on peut avoir cette impression de tourner en rond et de s'ennuyer. Mais je ne me vois pas revivre en ville. Alors non, aucun regret ! Et quand je pars quelques jours, je suis la plus heureuse de rentrer."



Au Maroc, Clara a aussi découvert le surf. "Je ne surfais pas vraiment avant de venir. C'était l'un de mes objectifs. J'adore cette vibes .Je me vois un peu comme une surfeuse du dimanche ! La surfeuse sociable. J'adore surfer avec des copines, quand il fait beau !"


En plus de son poste de booking manager au surfcamp, elle organise depuis le début de l'année 2023 de retraites 100% féminines entre surf, yoga, visites des environs et art thérapie, entre autres. "En voyant de nombreuses retraites se faire dans l'hôtel où je travaille, j'ai décidé d'en organiser à mon tour. Avec l'aide d'une copine. Le but ? Réunir des filles de tous horizons, surfeuses averties ou non, yogi dans l'âme ou qui n'ont même jamais essayé. Qu'elles puissent apprendre, s'amuser, se détendre, faire des rencontres et repartir avec des tas de souvenirs ! A partir de là, on a tout gagné !"



Pour les mois à venir, elle a déjà des projets plein la tête : "continuer les retraites féminines. Ici à Taghazout, puis à Marrakech et dans d'autres pays. Pour le moment, je suis toujours aussi bien à The Yogi Surfer. Je réfléchis à certains projets. Ici ou ailleurs ! Rien de sur. mais je souhaite rester loin de l'agitation de la ville. Une petite vie au bord de l'océan."


D'ailleurs si vous souhaitez participer à l'une de ces retraites, vous pouvez vous connecter sur l'Instagram "Girls Wanna Have Fun Retreat". J'ai moi-même eu l'occasion de participer à la première et je recommande chaudement !





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