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Photo du rédacteurLauriane Negron

Paddle Paddle : l'accès au surf pour tous

Le 18 juin, au Joe and Joe à Hossegor, s'est tenue la deuxième édition du Make Some Waves. Ce mini festival organisé par Paddle Paddle a pour but de réunir des fonds pour aider les jeunes qui, à travers le monde, n'ont pas accès au surf (manque d'argent, de matériel).


Cette année, ils se sont associés avec Black Girl Surf, une association qui milite pour que les femmes de couleurs soient plus représentées dans le surf. Ensemble, ils ont lancé une campagne de crowdfunding pour que les jeunes femmes et hommes nigériens puissent disposer de planches et de cours de surf.


© Bastien Labelle

J'ai pu interviewer le fondateur de l'association, Mathieu Maugret, journaliste et passionné de surf.


  • C’est quoi Paddle-Paddle ?

C'est une association tournée vers le surf, la jeunesse, l'écologie. Nous collectons des planches de surf que nous réparons et distribuons à travers le monde pour soutenir d'autres acteurs du surf, eux aussi engagés. Nos actions s'inscrivent dans deux dimensions, sociale et environnementale, et visent à développer un surf plus en phase avec son époque.


© Mathilde Metairie
  • Est-ce que tu peux nous présenter l’association ?

Son siège est à Soorts-Hossegor, où nous sommes essentiellement actifs. C'est ici que nous organisons nos ateliers, évènements et pilotons l'ensemble de nos projets à travers le monde. Des personnes supervisent chaque pays et veillent au suivi des projets. D'autres s'occupent de sujets plus précis, comme la mesure et l'optimisation de notre impact écologique, ou encore les sujets liés au féminisme.


© Mathilde Metairie
  • Quand l’as-tu fondée ?

L'association est née en 2018 entre Bali et le Pays basque, avant de poser ses valises à Hossegor.

  • Qu’est-ce qui t’as donné l’idée ?

Un voyage en Indonésie, sur l'île de Nias, où avec mes amis, nous avons rencontré un garçon de cinq ans qui surfait une moitié de planche cassée. Nous avons cherché à lui en procurer une nouvelle, la machine était lancée !


© Mathilde Metairie
  • Paddle Paddle c’est avant tout un travail d’équipe : est-ce que tu peux nous parler de ceux qui travaillent avec toi ?

Nous fonctionnons par équipe et par projet pour ne pas nous éparpiller et avancer sur plusieurs sujets en même temps. Beaucoup des membres font partie du Hub Nomade, un collectif de freelances tournés vers ces sujets d'avenir et volontaires pour s'engager concrètement pour notre cause.


© Mathilde Metairie
  • Quel était le but de l’évènement de samedi ?

Nous organisons tous les ans un mini-festival dédié aux surfeuses du monde. L'idée est de porter haut leur voix, mais aussi de lever des fonds pour nos projets à travers le monde. Cette fois il est question du Nigeria.


  • Pourquoi le Nigéria ?

Nous avons remporté un appel à projets. C'est un pays où il y a du surf, beaucoup de jeunes, et très peu de matériel. Notre implication dans le développement du surf là-bas semble presque évidente et cela va faire plus d'un an que nous travaillons dessus. Il est déjà bien avancé, les planches sont arrivées, reste à aller sur place pour former de futurs professeurs de surf.



  • Quels sont les projets à venir pour Paddle-Paddle ?

Nous préparons une collaboration vraiment belle avec une marque de surfskate nous soutenant dans nos actions. Nous allons également creuser le sujet du recyclage des planches de surf via des technologies low-tech et du bois, faciles à mettre en place dans les pays où nous allons.

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